Ça y est, on est sur le chemin du retour. Nous sommes revenus à Séoul, après un vol de 4 heures qui n'a pas été calme: turbulences, annonces et petit déjeuner. On relaxe un peu ici, puis on repart vers Toronto. Bises à tous.
20 avril, nous prenons ce soir le vol qui nous ramènera à Montréal, via Séoul et Toronto. Nous partons pour 25 heures de déplacement, dont 19 heures de vol. Nous partons contents de notre voyage, qui nous a menés à des endroits inoubliables, qui nous a fait rencontrer des gens formidables, qui nous a fait vivre des émotions intenses. Un voyage de cette ampleur nous a fait voir la vie de façon différente. On se connait chacun beaucoup mieux, et on se connait tous les deux beaucoup plus qu’au départ. On a vécu tous ces beaux moments, entrecoupés de petites périodes de doutes, mais surtout, on a trouvé la complicité et le désir de voir plus loin. On a déjà hâte de préparer notre prochain voyage. Bien sûr, on n’a pas encore mesuré tout ce que ce voyage nous a apporté. Une chose est sûre, on a hâte de vous voir, tous, qui nous suivez depuis le début. On vous sait présents même si vous n’écrivez pas beaucoup. Vous êtes là qui nous encouragez, nous soutenez. Le voyage n’aurait pas été le même si vous n’aviez pas été là. Ç’a été un très grand plaisir de partager ces découvertes avec vous. Merci.
À bientôt, on vous embrasse, Danielle et Claude Nous sommes revenus hier de la baie d'Ha Long. Nous en rêvions depuis des années, de cette baie. C'est un des endroits les plus recherchés au monde. Nous avons consulté la météo avant de choisir la date, puisque l'endroit est réputé brumeux. On annonçait du soleil pour la fin de semaine, mais nous avons eu un temps gris, avec seulement deux rayons de soleil. C'est vraiment un endroit magnifique, pas de réserve à ce niveau. Nous avons réservé une nuit sur le bateau, le Golden Lotus, et une nuit sur l'île de Cat Ba, la plus grande de la baie, qui est immense et abrite un parc national. On commence doncpar le bateau et les grottes (surprise cave) C''est un endroit très fréquenté, évidemment. Il y a des dizaines de bateau et des milliers de touristes. Quel bonheur de faire du kayak dans ce décor formidable. Après, il ne reste plus qu'à admirer, jusqu'au soir. Le lendemain, séjour et visite de l'île de Cat Ba. Randonnée avec notre guide, Linh, visite de l'île aux singes, qu'on n'a pas vus, et finalement, petite bière près du port de Cat Ba. Des déplacements en bateau qui ne sont pas toujours sécuritaires... Finalement, le lundi, on retraverse la baie et on revient à Hanoï.
Retour dans la ville qui ne dort jamais. À bientôt Danielle et Claude Sapa, dans le nord-ouest du Vietnam, c’est la région des montagnes et des ethnies. On y trouve les sommets les plus hauts du Vietnam, aux alentours de 3100 mètres. Les vallées sont magnifiques, avec des rizières en terrasses, des villages, des torrents et des cascades. La ville de Sapa est peuplée essentiellement de Viets, mais les villages sont peuplés d’ethnies minoritaires : les Hmongs, les Dao et les Tay. La minorité la plus présente s’appelle les Hmongs noirs, dont on rencontre surtout les femmes et les filles, accompagnées d’enfants ou portant de lourdes charges, ou essayant de vendre des objets artisanaux dans la rue. Évidemment, les enfants ne vont pas à l’école pendant qu’ils vendent des trucs dans la rue. On reconnait les femmes Dao à leur coiffure rouge. Il semble que les peuples Hmong et Dao ont une origine commune, chinoise, et qu’ils ont migré dans les montagnes quand les Han, majoritaires en Chine, ont occupé leurs territoires. 5532 Sapa, c'est aussi le royaume de la contrefaçon de "The North Face", On ne compte plus les mat négociergasins qui vendent des manteaux, des chaussures et tous les autres articles de cette compagnie, à des prix vraiment bons, qu'on peut évidemment négocier.
Maintenant, on est revenus à Hanoi. On commence à aimer cette ville, qui est toujours aussi stressante. On vous en racause bientôt. Danielle et Claude Comme promis, on est allés faire un tour en Chine, Nous sommes allés au Yunnan, voir les rizières en terrasses les plus réputées de Chine. C'est vraiment fabuleux, extraordinaire, magnifique. Les mots manquent devant tant de beauté. Ces rizières couvrent des dizaines de kilomètres carrés, remplissent les flans des montagnes. Nous avons passé deux jours formidables à marcher dans les rizières. En voici quelque photos qui ne montrent que partiellement la beauté de ces rizières façonnées depuis 2000 ans par des minorités: les Hani et les Yi. Ce petit séjour en Chine nous servait à savoir s'il était possible de voyager seuls dans ce pays. On a appris beaucoup de choses pour préparer un voyage en individuel. Le premier apprentissage, c'est que personnes ne parle anglais et que rien n'est affiché en anglais, dans les petites villes, pas plus dans les hôtels que dans les transports ou les restaurants. Il semble que dans les villes, ce soit plus simple.
Sinon, c'est le seul pays`où on n'accepte pas les dollars, ce qui complique sérieusement la vie quand le seul distributeur de billet de la ville ne fonctionne pas... Et nous avons eu des difficultés avec Internet, pas de wifi dans les hôtels, et des vieux ordinateurs qu'on peut louer à l'heure... Les chinois sont souvent sympathiques. Nous croyons pouvoir faire un voyage en Chine tous seuls, en utilisant un petit guide de conversation et beaucoup de patience. Aujourd'hui, nous sommes revenus au Vietnam, nous sommes à Sapa, dans les montagnes. À bientôt Danielle et Claude 1 avril 2012 Ici pas de poissons d’avril mais beaucoup de légendes La Pagode au palier unique Son nom lui vient d’une légende qui date du 11 siècles l’empereur Ly Thai Tong qui voulait un fils comme descendant rêva que la déesse de la Miséricorde Quan The Am Bo tat assise sur une fleur de lotus lui tendait un enfant male. Quelque temps après il épousa une paysanne qui lui donna un fils. En signe de gratitude , il fit construire cette Pagode(1049) qui repose sur un pilier unique pour symboliser la tige de la fleur de lotus, symbole de pureté.L'eau qui entoure la pagode désigne le chagrin. Le pays a beaucoup de légendes qui agrémente les visites. Il y en a une qui est attribuée au lac Hoan Kiem. Selon la légende, l’Empereur Thai To aurait reçu du ciel une épée magique pour chasser les Chinois du Vietnam au XV siècles. Lors d’une balade autour du lac une tortue d’or géante sortit de l’eau et lui déroba l’épée et s’en retourna dans l’eau. La tortue ayant rendu l’épée aux divins on baptisa le lac Ho Hon Kiem (lac de l’épée restituée)
À bientôt Claude et Danielle On a beau être habitués aux trottoirs du VietNam, ceux de Hanoi représentent une version plus évoluée de la chose. Selon le Larousse, le trottoir est la « partie latérale d'une rue, surélevée par rapport à la chaussée et réservée à la circulation des piétons ». À Hanoi, les trottoirs servent à toutes sortes de choses, mais rarement à faciliter la circulation des piétons. Il y a des tas des scooters qui stationnent sur les trottoirs, comme partout au VietNam, puis il y a toutes sortes d’activités artisanales réparation de vélos, de scooters, cuisine, fabrication de meubles ou d’enseignes de magasin. À Hanoi, il y a en plus pas mal de voiture qui stationnent, et souvent, le soir des gens qui mangent, en grand groupe assis sur des tapis. Ils entretiennent parfois des petits barbecues. Comme il y a beaucoup de construction, on y trouve des tas de sable, de briques, des tas de béton et de pierres. Et les piétons dans tout ça? Ils doivent marcher sur la rue, comme ils peuvent. Avec les vélos, les scooters, les voitures, les petits camions. Personne ne s’arrête pour les laisser passer. Marcher à Hanoi est un sport extrême… On a visité les incontournables de Hanoi : le lac Hoan Kiem avec la tour de la tortue, la pagode au pilier unique, le temple de la littérature, dédié à Confucius. On est allés au mausolée d’Ho Chi Minh, mais c’est ouvert juste quelques heures par jour, et on était trop tard. Jeudi, pour prendre l’air, on a pris une excursion à la Pagode des parfums, au sud de Hanoi. Promenade en bateau, puis ascension d’un mont pour arriver à une grotte transformée en lieu de culte : sentier de trois kilomètres bordé de boutiques de toutes sortes : friandises, souvenirs, viandes de toutes sortes : poulet, canard, porc-épic, rat, chien, petit cerf, écureuil pour ceux que nous avons reconnus. Aujourd’hui, nous sommes en train vers Lao Cai, dans les montagnes du Nord. On a pris un wagon avec des sièges en bois, on a eu droit à un wagon bondé en sortant de Hanoi, mais maintenant c’est tranquille, on voit des montagnes et des rizières. Les gens sont gentils.
On file à toute allure vers Lao Cai, juste à la frontière du Yunnan, en Chine. 300 km en 10 heures environ. Demain, on ira probablement en Chine, mais il semble que ce soit un peut compliqué, que peu de gens parlent anglais. À bientôt Danielle et Claude Ce soir, un petit blog, pour vous parler de Ninh Binh. Il n'y a pas beaucoup de touristes occidentaux, mais un peu plus qu'à Dong Hoi. Par contre, il y a des milliers de touristes Vietnamiens, parce que l'endroit est magnifique. On est allés se promener en moto dans ces paysages, et on a fait du bateau. Hier, on est allés Tam Coc. Hier, on est allés Tam Coc. Les montagnes sont entourées de rizières. M. Thuê nous a fait faire un tour de bateau sous la montagne, puis à la pagode Bich Dong, dans une grotte, puis nous sommes montés sur la montagne en question. Des paysages magnifiques. Et aujourd'hui, on est allés à Hoa Lu et à Tran An, où nous avons fait un tour de bateau de 2 heures, qui passe sous 6 montagnes par des rivières. Il y avait tant de touristes que ça bouchonnait parfois! C'est un lieu très populaire ici.
Demain, nous allons à Hanoi, la capitale. On est murs pour la grande ville... À bientôt Danielle et Claude Nous écrivons ce post de la gare de Dong Hoi, où nous avons passé une seule nuit. Nous attendons maintenant notre train de nuit pour la prochaine étape, Ninh Binh. Dong Hoi n’est pas une étape ordinaire dans un voyage au Vietnam. En fait, on n’a vu qu’un seul occidental en 30 heures de séjour. Cette situation présentes certains avantages, en particulier, que les habituels vendeurs et solliciteurs ne sont pas présents ici. On peut se promener en ville sans entendre autre chose que des Hello! des enfants sur la rue. L’inconvénient, c’est qu’il n’y a personne ou presque qui parle anglais, et bien sûr, il n’y a pas d’agence de voyage pour trouver un tour vers la destination qui nous intéressait ici, la grotte de Phong Nha. Pour arriver ici, nous avons pris le train depuis Huê, en classe économique : Hard seat. Quand nous sommes entrés dans le wagon, nos places réservées étaient prises. Un homme allongé sur notre banquette en bois et un autre allongé par terre. On était mal à l’aise de les déloger, mais ils se sont déplacés gentiment. On était les seuls occidentaux du wagon, et probablement du train. On aurait pu penser que la situation aurait créé un froid, mais après un délai « de timidité », ils ont commencé à nous mettre à l’aise. Sociable comme elle est, Danielle a commencé à sourire puis discuter avec le monsieur en face, puis tranquillement, un autre se joint, puis un autre, et à la fin, nous étions un grand groupe à discuter en vietnamiens, et à échanger des mots, à partir de notre petit guide de conversation. On a appris quelques détails de leur vie et eux de la nôtre. Ils étaient aussi curieux que nous, et même voulaient apprendre des mots de français. Il y a eu des éclats de rire dans tout le wagon, avec ces essais. Quand nous sommes descendus, tout le wagon nous souhaitait bon voyage. L’arrivée à Dong Hoi a été surprenante. On avait fait réserver un hôtel depuis notre hôtel de Huê, qui avait été le plus agréable du séjour. On s’attendait donc à un hôtel semblable, on a été déçus : la chambre sentait l’humidité, il n’y avait pas de wifi, et même pas de draps dans le lit. Pour couronner le tout, une grenouille jaune attendait Danielle dans la salle de bain, pour lui sauter sauvagement dessus . Quand on a essayé de la capturer, elle s’est sauvée en grimpant sur les murs et en sautant partout. Précisons qu’on était au quatrième étage. On N’a jamais réussi à la capturer. Après ça, recherche d’une excursion pour la grotte de Phong Nha. Le fils des hôteliers était le seul à parler un peu anglais. Il commence par nous dire qu’il y a une grotte plus intéressante, mais plus loin, et qu’il ne sait pas où trouver une excursion, à partir de Dong Hoi. On entrepred alors de faire le tour de la ville, vers les hôtels, pour trouver une excursion, mais les seuls qui parlent anglais nous disent qu’il n’y a rien. On rentre alors, un peu déprimés, à l’hôtel, et on se résigne à faire le chemin (50 km aller) en scooter. On va manger à la salle à manger de l’hôtel, un repas pas très bon, et quand même assez cher. Fâchés de ces désagréments, on hésite un peu, puis on décide de ne pas casser le mobilier, d’aller dormir sous notre serviette de bain, avec la grenouille. Le lendemain matin, on n’a qu’une hâte, sortir de là. On remplit le sac et on descend dans le lobby, en babounant un peu le personnel. On leur demande de nous commander un scooter, mais quand il arrive, on voit qu’il n’est pas automatique. Nouvelles palabres, pour apprendre qu’il n’y en a plus. Surprise! La patronne, la mère de Nam, le jeune homme, nous dit qu’il y a peut-être une solution, un autobus qui part de Huê pour la grotte. Oui, oui, l’acclamons-nous. Ainsi fait, nous déjeunons, puis embarquons dans cet autobus. La visite de la grotte nous emballe. On en met quelques photos plus bas. Tout le monde est sympathique : le guide, les gens de l’autobus, pour la plupart Vietnamiens. Danielle cause avec ses voisins, un couple de jeunes mariés. Visite agréable à la grotte, réputée la plus grande d’Asie, pleine de stalactites, de stalagmites de colonnes et de concrétions diverses. Magnifique. Retour à l’hôtel pour récupérer les bagages, et surtout quitter définitivement cet endroit. Surprise! La patronne nous invite à souper dans un petit restaurant de la ville qui fait des Banh Xeo. Souper sympathique avec les enfants, Nam, Hai et Huynh. Changement d’état d’esprit, les sourires sont revenus. Le train de nuit s'est bien passé, mais nous n'avons que peu dormi. Nous sommes arrivés à Ninh Binh, à 8h du matin. L'hôtel a l'air bien, sec et propre. Un petit déjeuner tranquille et nous voici prêts pour de nouvelles aventures. À plus Danielle et Claude Plus de photos sur Picasahttps://picasaweb.google.com/116097661106933099502/Asie2012?authkey=Gv1sRgCK3-ztz9prbG8AE
Huê est la dernière ville impériale du Viêtnam. C'est la ville de la dynastie Nguyen, qui ont régné de 1802 à 1945. Le dernier empereur, Bảo Đại, a abdiqué face aux Viet Minh. Il y a une citadelle immense, protégée par des remparts et des douves. Dans la citadelle, il y a la cité impériale, et dans la cité impériale, il y a la cité pourpre interdite. Tout ça a été sérieusement abîmé par les bombardements Américains, mais les Viêtnamiens restaurent ces bâtiments de façon méthodique Voici la dernière impératrice qui se balade à dos d'éléphant. La campagne alentour est parsemée de "tombes" d'empereurs. En fait de tombes, ce sont de somptueux palais, en général édifiés en l'honneur de l'empereur précédent. Parfois, celui-ci est enterré dans ce temple, mais ce n'est pas la règle,. On voit aussi des statues de mandarins qui nous accueillent dans les palais Et pour finir, la pagode Tien Mu, située elle aussi à la campagne, qui domine la Rivière des Parfums. C'est le monument symbolique de la ville de Huê. Il y a aussi des fabriques d'encens. Demain, ce sera vraiment fini, le sud, puisque nous allons au nord de la ligne de démarcation, à Dong Hoi, pour aller voir les grottes de Phong Nga, décrites comme spectaculaires. Voyage de 2h30 en train.
À bientôt tout le monde, on vous embrasse. Danielle et Claude. |
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